Voici les 5 réflexes pour réussir n’importe quel process de recrutement grâce à la méthode des 5P
1️⃣ P comme Proactif : être acteur.trice de ton recrutement.
Dans un process de recrutement, il y a les règles, et il y a le reste. Les règles, ce sont les informations que le cabinet et/ou le service RH va te donner. Un process avec X entretiens, un cas pratique etc.. C’est a priori ce que 95% des candidats vont suivre et respecter à la lettre. Et à côté, il y a les 5% restants. Qui eux vont tout faire pour se démarquer. Comment ? Parce qu’ils vont aller plus loin que ce qu’on leur demande et vont saisir la moindre occasion pour être acteur de leur recrutement.
💡Pour faire partie de ces 5%, c’est finalement assez simple. Entre chaque étape du process de recrutement, tu dois faire preuve de proactivité et faire au moins une chose qui ne t’est pas demandée. Cette chose, ça peut être écrire une rapide note synthétique sur ta vision de l’organisation, des réflexions que tu aurais pour la faire évoluer, proposer de faire un autre cas pratique, de rencontrer d’autres personnes de l’organisation, de partager des références que le recruteur pourra appeler etc… Le tout c’est de prendre le lead, et de ne pas être dans une situation d’attente. Même si le recrutement est géré par un intermédiaire (chasseur, cabinet…), cela ne doit pas t’empêcher d’être à la fois proactif.ve avec cet intermédiaire ET l’organisation.
2️⃣ P comme Process : demander de la visibilité, dès le début du process.
On compare souvent un process de recrutement à une longue course. Plutôt un format marathon qu’un sprint. Parce que généralement un recrutement, ça ne se plie pas en une semaine. Quand tu t’inscris à une course, généralement tu sais quelle est la distance non ? Et bien pour un process de recrutement, tu dois avoir le même réflexe : demander la distance.
Aujourd’hui, un process de recrutement cela peut aller d’un entretien jusqu’à 7 voire 8 tours d’entretiens pour les organisations les plus rôdées et les plus demandées. Alors si tu veux être capable de te préparer au mieux, et de tenir la distance (#Kyo), commence par demander quelle est la durée de la course. En d’autres termes, demande de la visibilité sur l’intégralité du process. Cela t’aidera à être plus endurant.e, même si le process dure finalement plus longtemps que prévu.
💡 A quoi ça sert ? A bien doser ton effort. S’il s’agit d’un process court, il faut faire la différence dès le début, inutile d’en garder sous le pied. Donc dans une logique d’être proactif.ve (cf le point 1), il faut que tu puisses être capable d’identifier le moment où tu pourras le plus faire la différence. Et au-delà de ça, cela montrera à tes interlocuteur.trice.s que tu n’es pas venu.e que pour les premiers kilomètres, mais bien pour aller au bout 👊
3️⃣ P comme Personne : être incollable sur les personnes que tu auras en face de toi.
Le piège dans un process de recrutement, c’est de se lasser au fur et à mesure des entretiens. Ou d’accorder plus d’importance aux derniers tours qu’aux premiers. Parce qu’on a souvent l’image d’un 1er tour avec les RH par exemple ou avec des personnes non décisionnaires. Ce qui n’est pas nécessairement faux. Mais il ne faut jamais oublier qu’avant de t’adresser à une organisation, tu t’adresses à des personnes. Et que ce sont toutes ces personnes qui vont prendre la décision, collectivement. Donc tu dois être irréprochable dans chaque interaction avec des personnes de l’organisation. Une fois que tu es conscient.e de cela, il y a un réflexe très simple à prendre pour être sûr.e d’être préparé.e au mieux pour chaque entretien.
💡 Avant chaque entretien, tu dois être irréprochable sur les personnes que tu vas rencontrer : leur parcours, leur profil, leur activité LinkedIn etc… Pourquoi ? Tout simplement parce que ça te permettra de faire réellement attention aux personnes que tu auras en face de toi, donc de créer une vraie connexion avec elles. Comment ? En adaptant ton discours, en utilisant des mots que ces personnes utilisent, en faisant “innocemment” référence à des sujets qui les intéressent etc… Autant d’occasions de marquer des points et de faire la diff 💪
4️⃣ P comme Pitch : être à l’aise avec ton pitch.
Rien de pire qu’un.e candidat.e qui ne sait pas parler clairement de son parcours et de ce qu’il.elle recherche. Etant donné que c’est généralement le début de l’entretien, ça met tout de suite un doute dans l’esprit des recruteurs. Et derrière, il faut ramer pour casser cette image-là. Donc la base, c’est d’être au clair avec toi-même, avec ton parcours et de maîtriser la manière dont tu présentes tout cela.
💡 Attention, ce n’est pas si simple ! Cela prend du temps et cela nécessite des échanges. C’est un travail qu’il ne faut surtout pas faire seul.e, et que tu dois confronter à des personnes qui te connaissent très bien. Chaque mot doit être pesé, car tous les mots ont du sens, et ils doivent tous être utilisés à escient. Pour cela, tu peux soit te lancer seul dans la bataille, soit faire appel à des experts de l’employabilité 😉
A bientôt !
PE, co-founder de BOOST