Bilan de compétences, bilan de compétences, bilan de compétences : ces trois mots, tu les as vus, entendus, des centaines de fois. A tel point qu’ils en deviennent creux. A la place, mythes et croyances font leur apparition. Et rarement dans le bon sens… Résultat : un super outil de développement professionnel, quasiment gratuit, voit sa côte de popularité chuter.
Aujourd’hui, on debunk X idées reçues sur le bilan de compétences à l’aide de nos super experts, qui eux non plus n’en ont pas toujours eu une belle image !
Le bilan de compétences c’est juste un bilan, de compétences
C’est vrai que le terme pourrait être transparent : un bilan c’est un tableau résumé d’un inventaire, c’est pragmatique. Les compétences elles, on sait les cataloguer : soft skills, hard skills, mad skills.
Donc pourquoi un bilan de compétences ne serait pas littéralement ce que ça dit ?
Parce que c’est très réducteur et éclipse 80% de la valeur ajoutée d’un bilan.
Avec Le Parcours, le bilan de compétences se découpe en 3 grandes phases :
une phrase préliminaire d’introspection pour définir ton besoin et tes envies,
une phase d’investigation pour identifier ton périmètre de recherche et créer tes outils
une phase de conclusion pour te laisser partir avec un plan d’actions clair.
Sûrement qu’au milieu de tout cela, l’expert qui t’accompagnera te fera lister une par une tes compétences (et ça te sera bien utile), mais pas que !
Le bilan de compétences c’est pour les personnes sans emploi
“Ce n’est pas pour moi, j’ai un métier et j’ai pas forcément envie d’en changer”. Là, je vois deux fausses croyances :
Que le bilan de compétences est seulement pour les personnes en situation de recherche d’emploi
Qu’il n’intervient que pour aider à changer complètement de métier.
Dans les deux cas, c’est faux ! Premièrement, la plupart des personnes qui ont besoin d’un bilan de compétences sont en poste. Elles peuvent en avoir besoin pour plusieurs raisons. Je te donne des exemples très concrets :
l’arrivée d’une nouvelle mission qui nécessite un positionnement un peu différent dans l’entreprise
la volonté d’évoluer au sein de l’entreprise sans savoir comment et sur quel poste
une perte d’équilibre vie pro / vie perso qui a besoin d’un rééquilibrage.
Tout cela peut se faire en poste et l’entreprise peut être ou ne pas être au courant.
J’en reviens au deuxième point évoqué : le bilan de compétences, ce n’est pas que pour changer drastiquement de métier. On peut vouloir garder le même métier dans la même entreprise, mais aussi changer de secteur ou effectivement changer du tout au tout.
Il n’y a pas de règle !
Le bilan de compétences c’est pour ceux et celles qui n’ont pas confiance en eux.elles
Ah, cette croyance limitante qui tend à dire que ceux qui se font aider/accompagner sont les plus “faibles”, ceux qui n’y arriveraient pas par eux-mêmes.
Tu as déjà vu un grand athlète sans coach ou préparateur mental …?
Non, parce que tous les grand.e.s de ce monde se font accompagner. Pour aller plus vite, plus loin, pour moins se tromper, pour être plus performant.e.s.
Avec le bilan de compétences, c’est exactement la même chose. Oui, tu n’y arriveras pas par toi-même, mais tu risques de faire des circonvolutions, de prendre des détours (et c’est ok !), de perdre un peu de temps à mettre le doigt sur tes envies et tes besoins.
Ce qu’un expert de la transition pro fera à tes côtés en 3 mois.
Le bilan de compétences c’est de la vieille bureaucratie
Oui, le bilan de compétences a plus de 30 ans. Introduit en 1991 par le Code du travail, c’est le premier dispositif public d'orientation professionnelle dédié aux adultes. Un peu comme la conseillère de l’orientation au collège.
Cet outil a été utilisé à toutes les sauces, pour faire taire des employés trop râleurs, pour les accompagner vers la sortie, pour pouvoir cocher des cases. Ça, c’était il y a 30 ans.
Aujourd’hui, et surtout chez Le Parcours, le bilan de compétences est avant tout une démarche personnelle. Personne ne te l’imposera, tu n’es pas obligé.e de le réaliser dans un programme spécifique lié à votre entreprise, à France Travail, etc.
Parce que ça n’a de valeur que si la démarche est conscientisée, motivée (je veux le faire, je vais le faire, je vais me donner les moyens de le faire).
Par contre, je ne vous le cache pas : financer le bilan de compétences via le CPF laisse un arrière goût de phobie administrative. Pas de panique, chez nous, on vous accompagne pas à pas dans la démarche (c’est Pierre qui s’en occupe, il a même créé un guide !).
Le bilan de compétences c’est très procédurier
En réalité : il l’est ! Il doit suivre une procédure en trois temps (vous les retrouverez dans tous les programmes, chez tous nos concurrents).
Pour être certifié Qualiopi, un programme de bilan de compétences doit se plier à quelques règles. Mais ça, on en fait notre affaire.
Est-ce antinomique avec un accompagnement professionnel qui s’adapte à chaque besoin ? Non, parce qu’avoir un cadre permet aux (bons) intervenants d’offrir un accompagnement structuré ET personnalisé. Sans ce cadre, pas de structure donc peu de concret et d’avancée.
Le bilan de compétences c’est avant un certain âge
Il n’y a pas d’âge pour faire un bilan de compétences. Il est même recommandé d’en faire un en anticipation de sa retraite. Parce que c’est une transition professionnelle, qu’elle impose un changement de paradigme difficile à appréhender seul.e, et qu’elle peut être un moment charnier dans une vie.
Au contraire, le bilan de compétences peut arriver très tôt dans une carrière. A la fin des études, on se lance souvent un peu à l’aveuglette sur le marché de l’emploi. Souvent, on prend les premières propositions venues, on se dit que c’est temporaire, et on se retrouve à insister dans la mauvaise direction pendant 10 ans. Un bilan de compétences dès la sortie des études c’est s’acheter des années d’errance professionnelle !
Le bilan de compétences c’est une solution de facilité
Se tourner vers un bilan de compétences, ce n’est pas faire l’autruche, ce n’est pas reculer le moment où il faudra prendre des décisions, faire des choix.
C’est à la limite reculer pour mieux sauter si on devait choisir une analogie. C’est surtout être assez courageux pour sortir de sa zone de confort, se mettre en action, avoir la volonté d’améliorer son quotidien (comme un champion olympique en quelque sorte !).
Ce n’est jamais facile de remettre en question son quotidien, de se poser des questions. C’est d’ailleurs un des premiers freins au bilan de compétences : le manque de motivation !
Heureusement, chez nous, ça commence par un tout petit pas, gratuit, sans engagement ⤵